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L'enfant intérieur

Est-ce que tu crois que les oiseaux viennent du paradis ?

  • Je crois que nous venons tous du paradis. Le paradis c’est l’endroit qui transforme mes rêves en réalité et mes peurs en baume soignant.

  • Je ne comprends pas… comment les peurs pourraient me soigner ? c’est bien elles qui m’empêchent d’aller de l’avant, non ?

  • Ce n’est pas ta peur qui t’empêche d’aller de l’avant, mais ton mental et en particulier tes croyances limitantes.


Depuis notre naissance, nous apprenons par observation, donc par imitation. Nous nous détachons très vite de notre instinct. Et nous nous appuyons sur ce qui est factuel. Sur la réalité que l’on voit.

Non, je ne crois pas aux miracles bien qu’il parait que j’en suis le résultat. Je crois profondément en l’être humain et en sa capacité d’adaptation. À évoluer et à grandir.


Lors des premiers séminaires de développement personnel que je suivais, on me disait de prendre soin de mon enfant intérieur. J’avoue que je ne comprenais pas. Je voyais l’image d’une poupée. J’imaginais quelques choses à l’intérieur de mois qui était sans vie et à qui je devais donner une place.

Et puis, un jour, mon père a brûlé tout ce qui avait été en relation avec mon accident arrivé lorsque j’avais 6 ans . Des objets qui faisait vivre cette partie de moi que je n’osais regarder en face. Par honte ou par culpabilité, ou un peu des deux.


Ca a été un gros choc. Quelque chose en moi que je ne voyais pas bougeait. Et cela m’a fait très peur. J’ai ressenti beaucoup de colère. Je me sentais comme une sans-abris à qui l’on avait enlevé la couverture. D’abord, je me suis glacée, puis j’avais peur qu’on me reconnaisse.


Je suis allée voir une thérapeute, sans le dire à personne. Je me sentais honteuse. Non pas de demander de l’aide. Mais de reconnaître ma souffrance. FAIBLE !



Ce n’est pas La souffrance d’aujourd’hui, mais la souffrance et la peur de la petite fille de 6 ans qui s’expriment. Et c’est donc elle que tu dois aller soigner. Si je passais par cette Stéphanie pour la soigner (la Stéphanie adulte) Cela n’aurait été qu’une partie de moi qui aurait été prise en compte. Et très certainement, le mental, qui est très fort chez moi. Donc les parties bloquées et subtils des blessures auraient forcément été évitées. Sans doute par peur.

Au départ j’ai évité la confrontation avec cette enfant. Je n’avais aucune envie d’être jugée par cette petite. Je la trouvais bien trop fluette pour survivre et trop prétentieuse l’aimer. Son innocence me glaçait. Je préférais renier sa souffrance et lui en vouloir…

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